Un peu d’histoire

Saint Jean Bosco

Collège et Lycée général

Tout commence en 1936, date à laquelle l’école de filles « Sainte Bernadette » ouvre ses portes. Un an plus tard, en octobre 1937, c’est au tour de l’école de garçons « Saint Jean Bosco » d’ouvrir les siennes dans les salles attenantes à l’école de filles. 

De 1936 à 1958, date de la loi Debré, ces deux écoles sont des écoles paroissiales, dont l’instigateur est le curé de Cluses, le Père Terrier, qui deviendra plus tard évêque de Bayonne. 

Jusqu’en 1969, année de la mixité, l’école de filles et l’école de garçons sont distinctes et indépendantes l’une de l’autre. Suite à la mixité, en 1969 donc, le côté « filles » devient « école Sainte Bernadette » et le côté « garçons » devient « cours complémentaire Saint Jean Bosco » dirigé par Frère Benoît Rageys (congrégation des Frères Maristes). L’école Saint Jean Bosco sera dirigée jusqu’en 1989 par des religieuses et religieux. 

Depuis, l’établissement Saint Jean Bosco a vu de nombreuses directions se succéder, amenant chacune son lot de nouveautés. Alors que le collège existe depuis toujours et que les classes à thèmes en 6ème sont créées en 2000, c’est seulement entre 2009 à 2010 que le lycée Saint Jean Bosco, tel que nous le connaissons, voit le jour. 

Jean Bosco, qui est-il ?

Jean Bosco est né près de Castelnuovo d’Asti près de Turin (Piémont) le 16 août 1815 et mort à Turin le 31 janvier 1888. Ses parents sont de pauvres paysans, mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, est une sainte femme.

Son caractère et ses bonnes manières lui donnent une grande influence sur les enfants de son âge qu’il entraîne avec lui vers les divertissements et la prière. Doté d’une mémoire extraordinaire, il s’amuse à répéter à ses amis les sermons qu’il a entendus à l’église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique.

Il ne peut faire d’études, sa famille étant trop pauvre, qu’avec l’aide de bienfaiteurs ou avec l’argent qu’il gagne en travaillant. Il est ordonné prêtre en 1841 et se consacre aux jeunes des quartiers pauvres et abandonnés, notamment aux jeunes ouvriers. On l’appelle Don Bosco.

Jean Bosco, ému par les misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, décide de réunir, tous les dimanches, quelques vagabonds qu’il instruit, moralise, fait prier, tout en leur procurant d’honnêtes distractions. Mais cette œuvre ne suffit pas à entretenir la vie chrétienne et corporelle de ces pauvres enfants délinquants. Jean Bosco, bien qu’il n’ait pas beaucoup d’argent, décide d’ouvrir un asile pour les plus déshérités.

Il est fondateur de maisons d’accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers, de séminaires pour vocations tardives… Son activité au service de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu’il obtient auprès d’elle dans les divers domaines de la formation générale, professionnelle, religieuse, ses recherches pédagogiques, sont bientôt connus à travers l’Europe où les fondations d’instituts se multiplient.

On lui a attribué des miracles, le don de lire dans les cœurs et de prédire l’avenir, ce qui explique en partie sa popularité immense et les triomphes qu’il remporte dans ses quêtes en France (1883) et en Espagne (1886). Mais on a, depuis lors, insisté sur ses qualités exceptionnelles d’éducateur. Il n’a guère laissé d’exposés didactiques (toutefois en 1876 il a écrit son Traité sur la méthode préventive en éducation), sa pédagogie se comprenant à partir de son action : il faisait de l’éducation une affaire de confiance affectueuse et vigilante qui devait s’exprimer dans la joie et il admettait dans ses groupements une liberté si étonnante pour l’époque qu’on l’a souvent passée sous silence. Une de ses maximes était : « Prévenir et non réprimer ».

Don Bosco est béatifié en 1929 puis canonisé par Pie XI le 1er avril 1934, jour de clôture de l’année sainte. En 1958, Pie XII le proclame patron des apprentis.